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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 16:43

 

Poursuite de l'action au collège Germillac

 

 

Les collègues Du collège Germillac refusent les restrictions de DGH et de divisions qui leur sont imposées (-2 classes ) alors que les effectifs resteront stables (-6 élèves) à la rentrée prochaine.

 

C'est à terme la suppression de la 6è à la SEGPA et des effectifs pléthoriques dans de nombreuses classes, qui s'annoncent au collège.

 

Les collègues durcissent l'action engagée depuis plusieurs semaines : refus par le CA des propositions du chef d'établissement, collège mort avec le soutien actif des parents, grève, distribution de tracts sur les marchés, soutien des élus (maire-conseiller général), articles dans la presse, demande d'audience refusée par la Directrice académique... Une délégation restreinte sera finalement reçue (le maire accompagné d'un représentant des enseignants) par Madame Adeline (IA).

 

Le congrès du SNES 47, réuni vendredi 07 mars, a mandaté une délégation pour assurer son soutien aux collègues de Tonneins.

 

Les documents sur les suppressions de postes, étudiés au CTSD du mardi 11 mars confirment les craintes de nos collègues : 4 postes seront supprimés à la rentrée prochaine et des moyens provisoires seront attribués en compensation : BMP réservés à des stagiaires, compléments de service reçus qui risquent fort de ne pas être pourvus à la rentrée.

 

Les représentants du SNES ont dénoncé au CTSD, cette dégradation annoncée des conditions d'enseignement au collège Germillac, et ont voté contre les propositions de la DASEN concernant le département. (pour information les résultats du vote : contre : SNES, CGT, Snetaa-FO, abstention : SGEN, pour : UNSA

 

Les collègues réunis en AG, ont décidé de poursuivre le mouvement : boycott des réunions parents/profs, grève perlée des parents : un jour par niveau en 6°, 5° et 4° et deuxième journée de grève vendredi 14 mars.

 

Seule l'action peut permettre de faire remonter le mécontentement des établissements. N'hésitez pas à contacter le SNES départemental.

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 15:54

 

Déclaration commune du SNES-FSU et du SNUIPP-FSU 47 10 mars 2014

 

Au sujet des nouveaux « Conseils pédagogiques de cycle 3 »



IEN et Principaux de collège organisent des « Conseils pédagogiques de cycle 3 » auxquels ils convoquent des professeurs de CM et de 6e, conseils qui se substituent aux temps habituels de « liaison école-collège ». Simple changement d'étiquette ? Non. La façon dont les premiers conseils se sont tenus (Mézin, Tonneins, le Mas ...) ainsi que leur principe même, nous amènent à définir une position intersyndicale et à mettre en garde les collègues sur un certain nombre de dangers, concernant l'alourdissement de notre travail, l'atteinte à notre liberté pédagogique, à nos statuts, ainsi que le devenir de la classe de 6ème.



  1. Temps et charge de travail des enseignants

  • Ces premiers conseils se sont déroulés sur le temps de travail des PE, mais hors du temps de travail des PLC, ce qui n'était pas le cas jusqu'ici. Nous rappelons donc aux collègues que ces conseils ne sont pas une obligation de service et qu'ils sont libres de ne pas y participer ou d'exiger qu'ils se tiennent sur le temps de travail.

  • Lors des premiers conseils, Principaux et Inspecteurs ont exposé des pistes de travail pré-définies et ont tenté d'imposer des « devoirs à la maison », à réaliser pour le conseil suivant : analyser les programmes actuels pour en dégager des priorités ou fabriquer un « cahier de vacances » pour les élèves passant du CM2 à la 6e. Nous rappelons que ces injonctions n'ont aucune légitimité, que la rédaction de « sous-programmes » ne fait pas partie des missions des enseignants, et que notre demande de consultation en vue de l'élaboration des nouveaux programmes s'entend dans le cadre de journées de travail banalisées.

     

  1. Quel statut pour ces nouveaux « Conseils pédagogiques de C3 » ?

  • Aucun statut légal pour l'instant, puisque la réforme des cycles n'arrivera en 6e qu'à la rentrée 2017, voire 2018. En anticipant de 4 ans sur le calendrier ministériel1, notre hiérarchie nous fait participer à une instance fantôme, le C3 actuel étant toujours constitué des seules classes de CE2, CM1 et CM2. De plus, le ministre vient de reculer d'un an la parution des nouveaux programmes afin de permettre une véritable consultation des enseignants, ce qu'on ne peut qu'approuver. Autant de bonnes raisons de refuser de siéger dans ces nouveaux conseils dans les formes où ils nous sont imposés.

  • Quand il entrera en vigueur, ce nouveau conseil aura un véritable pouvoir décisionnel, car, d'après les textes, ses membres auront pour mission d'élaborer un programme d'actions pédagogiques, de veiller à leur mise en oeuvre et de les évaluer. Or ces membres seront des enseignants désignés par le Principal et l'IEN. On voit bien se profiler une nouvelle structure hiérarchique, qui imposera à l'ensemble des collègues telle directive ou tel projet, portant ainsi atteinte à la liberté pédagogique de chacun, ce qui génèrera forcément des conflits dans les salles des profs /des maîtres. Si certains collègues sont volontaires pour participer à cette instance, nous les appelons à refuser que leurs propositions pédagogiques se transforment en « oukases » pour les autres enseignants.

  1. Ce que nous désapprouvons dans cette réforme du C3.

  • En rattachant la classe de 6e au C3 de l'école primaire, on la détache du collège et elle devient de fait la « terminale » du primaire. Nous refusons tout autant une « primarisation » de la sixième qu'une «secondarisation » du CM2, chacune de ces classes devant garder sa spécificité propre. Ce choix institutionnel remet en cause l'unité du second degré comme celle du premier degré, et risque de dénaturer tout autant nos métiers, sans pour autant résoudre les difficultés des élèves, qui, à notre avis, relèvent de tout autres causes (voir ci-dessous point 4).

  • Comme il n'y a ni redoublement ni orientation à l'intérieur d'un cycle, l'intégration de la 6è au C3 primaire entraine la disparition de la 6e SEGPA, officiellement programmée pour 2017. Que deviendront les enfants qui continueront à relever de la SEGPA ? Ils seront sur les bancs des 6e ordinaires, dans des classes surchargées, au lieu de bénéficier de l'enseignement adapté dont ils ont besoin. Mais il est vrai que la scolarité d'un élève de SEGPA coûte plus cher que celle d'un élève ordinaire...

  • Enfin notre hiérarchie tente d'impulser dès maintenant des échanges de services entre PE et PLC, ce qui à terme laisse entrevoir l'affectation de PE comme professeurs polyvalents dans les classes de 6e ordinaires. Cela portera atteinte aux statuts et à la professionnalité des enseignants des deux degrés et entrainera l'éviction progressive des PLC du niveau 6e, ainsi que la primarisation complète de ce niveau, puisque la spécificité du second degré repose sur le caractère disciplinaire des enseignements. Pour cette raison, nous appelons les collègues à refuser tout échange de service école/collège.

  1. Ce que nous voulons pour favoriser l'adaptation et la réussite de tous les élèves au collège.

  • A la différence du ministère, nous considérons que le passage de l'école au collège est une rupture nécessaire, marquée par la rencontre avec les disciplines, et donc des pratiques pédagogiques et didactiques différentes, ainsi que par l'adaptation à un fonctionnement d'établissement plus complexe.

  • Cette rupture doit être accompagnée au mieux pour que tous les élèves puissent s'adapter. C'est en ce sens qu'une réflexion commune des enseignants des écoles et du collège peut être bénéfique, si elle permet une meilleure compréhension des besoins d'un élève de 11 ans ainsi qu'un enrichissement réciproque des pratiques entre les deux degrés. Cela peut être l'objet de réunions CM-6e, à une double condition :

    - que ces réunions soient intégrées à notre temps de travail ;

    - qu'on laisse les enseignants échanger entre eux librement et prendre des initiatives, au lieu d'occuper la majorité du temps par des discours institutionnels magistraux, trop souvent culpabilisants.

  • Par ailleurs, nous refusons qu'on fasse porter aux enseignants la responsabilité de l'échec de certains élèves à l'entrée en 6e. Sur ce sujet, il n'est pas inutile de rappeler quelques chiffres :

    - si environ 15 % des élèves peinent à s'adapter au collège, cela signifie que 85 % y réussissent, et cela montre l'efficacité des pratiques professionnelles des deux degrés ;

    - les 15 % qui rencontrent de grandes difficultés sont majoritairement issus de milieux sociaux culturellement défavorisés (cause externe à l'école) et sont pour les 3/4 des garçons. Or garçons et filles ont les mêmes enseignants et bénéficient des mêmes pédagogies ;

    - 15 à 20 %, c'est le pourcentage des mauvais lecteurs de 6e. C'est une maîtrise insuffisante du lire-écrire qui génére les difficultés d'adaptation au collège, puis le décrochage scolaire. Et l'on ne voit pas bien en quoi cette réforme du C3 permettrait aux élèves de CM de devenir de meilleurs lecteurs !

    Que réclamons-nous depuis des années pour arriver à éradiquer le pourcentage d'échec au collège ? RAPPEL :

    - un abaissement significatif des effectifs des classes, de la maternelle à la 3e, afin que les enseignants puissent individualiser leur action au profit des élèves fragiles ;

    - le développement des RASED en primaire et leur création au collège ;

    - la possiblité de travailler en groupes réduits grâce à l'affectation d'un maître supplémentaire dans les écoles et à l'augmentation des DGH en collège ;

    - la possiblilité d'organiser l'aide aux devoirs au collège, ainsi qu'un tutorat pour les élèves les plus fragiles, dans le temps de service des enseignants (et non en HS) ;

    - des collèges à taille humaine (300 à 400 élèves) avec un encadrement Vie Scolaire plus important, pour une meilleure prise en compte de chaque élève ;

    - des Programmes enfin cohérents, réalistes et clairement hiérarchisés, qui soient de véritables outils de travail pour la profession, à l'école comme au collège ;

    - une formation des enseignants (initiale et continuée) digne de ce nom, qui permette aux enseignants de progresser sans cesse en efficacité.

     

La FSU 47 organisera un stage sur la liaison école-collège, dans un cadre syndical et sur le temps de travail. Nous vous attendons nombreux !

  1. 1Calendrier de mise en oeuvre de la réforme des cycles :

    - rentrée 2014 : maternelle

    - rentrée 2015 : les premières années de chaque cycle (CP, CM1 et 5ème)

    - rentrée 2016 : les deuxièmes années de chaque cycle (CE1, CM2 et 4ème)

    - rentrée 2017 : les troisièmes années de chaque cycle (CE2, 6ème et 3ème)

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 14:55

Saisie des voeux:

 du 14 Novembre à 12 h au 03 décembre à 12 h.

 

Pour une aide et des conseils éclairés ;-) vous pouvez prendre contact aves le SNES47 le mercredi après-midi ou sur rendez-vous:

tél: 0553471347

courriel: snes47@wanadoo.fr

 

l'équipe du SNES47.

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 15:26

 

 

INFORMATIONS SUR LES CHSCT

(Comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail)

 

Les comités d'hygiène et de sécurité des établissements publics ont été remplacés l'année dernière par des comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail qui n'existaient que dans le secteur privé. Le SNES et la FSU ont investi ces instances dans lesquelles nous sommes souvent majoritaires. Elles nous permettent comme précédemment de contrôler l'application des règles d'hygiène et de sécurité dans les établissements; elles nous permettent maintenant de dénoncer la dégradation des conditions de travail que subit le monde enseignant depuis plusieurs années et de proposer à notre administration les mesures indispensables.

 

Documents et procédures

Dans chaque établissement doivent être rendus accessibles aux personnels (et aux parents) deux documents obligatoires que toute personne de l'établissement peut utiliser pour formuler une observation, une réclamation, une alerte:

  • Le registre « Dangers graves imminents »

  • Le registre « Santé sécurité au travail »

Ces registres sont gérés par l'Assistant de prévention et de sécurité de l'établissement (désigné par le chef d'établissement,

Toutes les demandes exprimées dans ces registres sont traitées par le chef d'établissement.

Si la réponse proposée n'est pas jugée satisfaisante, la demande est adressée au secrétaire du CHSCTD (départemental), dont la liste des membres doit être affichée dans l'établissement, et sera évoquée à la première réunion du CHSCTD et éventuellement au CHSCT académique.

Dans le Lot-et-Garonne, la FSU est majoritaire dans cette instance, le SNES représenté par plusieurs membres du bureau départemental.

 

Hygiène et sécurité dans les établissements

Une commission d'hygiène et de sécurité est obligatoire dans les lycées et les collèges comportant des ateliers (l'intitulé « conditions de travail » est réservé aux comités départemental et académique) dans les autres établissements la composition par le CA d'un groupe de travail traitant de l'hygiène et de la sécurité dans les établissements est vivement conseillée par l'administration. On ne peut donc que s'étonner des réticences (ou des refus) de certains chefs d'établissement à la désignation transparente de ce groupe de travail,

N'hésitez pas à nous faire part de ces refus

 

 

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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 15:43

 

Rentrée 2013

 

Malgré des avancées certaines en rupture avec la politique précédente ( formation des enseignants, création de postes...), la rentrée 2013 ne présente pas les améliorations annoncées par le ministère et la loi de refondation de l'école reste inquiétante à bien des égards.

En Lot et Garonne, nous avons connaissance de difficultés rencontrées dans certains établissements :

- postes ou BMP vacants

- compléments de service aberrants imposés aux TZR au dernier moment

- pressions des chefs d'établissement pour faire « accepter » les HS

- refus d'attribuer les heures de chaire statutaires

- emplois du temps ingérables pour les collègues en complément de service...

 

Le SNES 47 demandera au plus vite une audience à la DASEN 47 et transmettra à la section académique les difficultés de la rentrée scolaire en Lot et Garonne,

 

Faites nous connaître au plus vite les problèmes de rentrée de votre établissement,

 

Bonne rentrée syndicale,

Bien cordialement,

 

 

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 15:57


RETRAITES 2013


60 ans à taux plein



Les réformes de 2003 à 2011 ont dégradé les droits à retraite.
Déjà l’âge de la retraite a reculé de près de 2 ans pour les personnels
du second degré et le niveau moyen des pensions a reculé
de plus de 2 points. Les inégalités se sont creusées.
Les mesures décidées placent la France parmi les pays qui ont connu
des réformes de retraite parmi les plus sévères en Europe.
Ces efforts demandés aux salariés et aux retraités
n’ont pas résolu le problème.


Les retraites sont malades de la crise,
de l’insuffisance des salaires et du chômage
Il faut changer la logique !
Pour le SNES, il faut assurer à tous
le droit à la retraite à 60 ans à taux plein

. Un nouvel allongement de la durée de cotisation est inacceptable. La génération 1978 a acquis
à l’âge de 30 ans presque 12 trimestres de moins que la génération 1950. Est-il juste et surtout
crédible de lui demander 14 trimestres de plus pour le taux plein ?

. La décote, c’est la double peine pour les carrières « courtes » : il faut la supprimer.
. Le pays a besoin de travailleurs qualifiés : il faut valider les années d’étude pour la retraite.
. Pour des fins de carrière plus sereines, il faut rétablir la cessation progressive d’activité.

Pour le SNES, l’avenir des retraites
passe par un autre partage du travail et des richesses

Réduire le pouvoir d’achat des pensions, augmenter la CSG... cela pèserait sur le pouvoir
d’achat des ménages, aggraverait la crise. Les propositions syndicales de lutte contre l’évasion
fiscale et sociale, de révision des exonérations ou exemptions de cotisation, d’augmentation
des cotisations sont en revanche des sources de financement qui s’attaquent aux
racines de la crise.

Avec le SNES, la FSU, la CGT, FO et Solidaires
Retraites, emploi, salaires, avenir des services publics
Journée nationale d’action interprofessionnelle avec grèves et manifestations
mardi 10 septembre 2013

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